Artisan
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Camille Esnée : Façonner la céramique, façonner le quotidien

Publié le
March 17, 2025

Rennaise pure souche, Camille Esnée façonne la céramique comme on façonne un quotidien. À la croisée de l’artisanat et du design, elle jongle entre savoir-faire traditionnel et approche contemporaine. Avec Studio Contre Pistache, elle crée des objets du quotidien qui ne sont pas juste jolis à regarder, mais pensés pour être utilisés, aimés et transmis. Des pièces où le beau rencontre l’utile, et où chaque détail a son importance.

L’instinct de la matière : du Play-Doh aux collections design

Dès l’enfance, Camille tripote la matière. À 5 ans, elle suit des cours du soir en arts plastiques, à 15 ans elle choisit un bac arts appliqués, et à 18 ans, elle décide d’aller plus loin avec la céramique. Elle a choisi la céramique parce qu’elle travaille le contact direct avec la matière, sans filtre, sans machine et que les possibilités sont grandes. Mais Camille aime les arts du feu en général ; le feu et le métal

Elle enchaîne avec un master en design d’objets où elle se pose des questions existentielles du type : "Pourquoi garde-t-on certains objets toute une vie et d’autres finissent au fond d’un placard au bout de trois jours ?".

Amsterdam : du luxe, du stress et des cartons à exporter

Pour comprendre le passage du joli croquis au produit qui se vend, Camille part à Amsterdam. Elle bosse chez Studio Roof, puis dans un atelier où elle fabrique des céramiques pour Louis Vuitton, Chloé ou Isabel Marant.

Là-bas, ça ne rigole pas. Il faut gérer les stocks, expédier des objets fragiles à l’autre bout du monde, et respecter un timing millimétré. Elle comprend vite que ce n’est pas son truc. Trop d’intermédiaires, pas assez de liberté. Elle veut un projet où elle gère tout de A à Z, sans perdre l’âme artisanale de ses créations.

Retour à Rennes : naissance de Studio Contre Pistache (et adieu les cartons d’export)

En 2017, elle rentre en Bretagne et lance Studio Contre Pistache. Le nom ? Un délire d’enfance, un jeu où "contre pistache" était un défi à relever. Un clin d’œil parfait à l’expérimentation permanente qu’est la céramique.

Son premier gros client arrive… de Bruxelles. Une galerie tombe sur ses tasses Loop, reconnaissables à leurs anses sculpturales, et passe une commande. Premier succès, première reconnaissance.

Faire des objets utiles et beaux, c’est possible (et c’est même le but)

Camille ne fait pas de la céramique pour faire joli. Elle veut des objets qu’on utilise VRAIMENT.

La bouteille à huile : autrefois présente dans toutes les cuisines, remplacée par des bidons en plastique moches. Elle la réinvente en céramique, et bim, succès immédiat.

La boîte à œufs : un objet oublié, qu’elle remet en lumière avec un design minimaliste.

Son approche ne s’arrête pas à la forme. Elle pense aussi au lien émotionnel avec l’objet. Une tasse, une assiette, un bol, ce sont des gestes du quotidien, des petites habitudes qui méritent de l’attention.

Amsterdam : du luxe, du stress et des cartons à exporter

Pour comprendre le passage du joli croquis au produit qui se vend, Camille part à Amsterdam. Elle bosse chez Studio Roof, puis dans un atelier où elle fabrique des céramiques pour Louis Vuitton, Chloé ou Isabel Marant.

Là-bas, ça ne rigole pas. Il faut gérer les stocks, expédier des objets fragiles à l’autre bout du monde, et respecter un timing millimétré. Elle comprend vite que ce n’est pas son truc. Trop d’intermédiaires, pas assez de liberté. Elle veut un projet où elle gère tout de A à Z, sans perdre l’âme artisanale de ses créations.

Retour à Rennes : naissance de Studio Contre Pistache (et adieu les cartons d’export)

En 2017, elle rentre en Bretagne et lance Studio Contre Pistache. Le nom ? Un délire d’enfance, un jeu où "contre pistache" était un défi à relever. Un clin d’œil parfait à l’expérimentation permanente qu’est la céramique.

Son premier gros client arrive… de Bruxelles. Une galerie tombe sur ses tasses Loop, reconnaissables à leurs anses sculpturales, et passe une commande. Premier succès, première reconnaissance.

Faire des objets utiles et beaux, c’est possible (et c’est même le but)

Camille ne fait pas de la céramique pour faire joli. Elle veut des objets qu’on utilise VRAIMENT.

La bouteille à huile : autrefois présente dans toutes les cuisines, remplacée par des bidons en plastique moches. Elle la réinvente en céramique, et bim, succès immédiat.

La boîte à œufs : un objet oublié, qu’elle remet en lumière avec un design minimaliste.

Son approche ne s’arrête pas à la forme. Elle pense aussi au lien émotionnel avec l’objet. Une tasse, une assiette, un bol, ce sont des gestes du quotidien, des petites habitudes qui méritent de l’attention.

Un succès qui dépasse la Bretagne (mais avec toujours du beurre demi-sel)

Depuis 2017, Studio Contre Pistache continue de grandir et de s’exporter… Ses créations se retrouvent dans des boutiques pointues et des restaurants branchés.

Elle collabore avec Méréo à Rennes, pour qui elle a conçu toute la vaisselle. Elle participe à des pop-ups et salons comme le Brunch des Créateurs, où elle dévoile en avant-première ses nouvelles collections. Du fait-main, du réfléchi, du durable.

La céramique, un manifeste contre l’ennui (et les assiettes fades)

Pour Camille, la céramique n’est pas qu’un objet de déco. C’est une façon de consommer autrement, de valoriser un savoir-faire, de donner du sens aux objets du quotidien.

Elle milite pour une fabrication artisanale, durable et raisonnée. Ses créations ne sont pas là pour être remplacées à chaque nouvelle tendance. Elles sont faites pour durer, être utilisées, et surtout, être aimées.

Aujourd’hui, elle continue d’expérimenter, de tester et d’inventer. Parce qu’un bon objet, c’est un objet qui vit.

Retrouvez l'univers de Camille Esnée sur instagram ainsi que sur son site

Un succès qui dépasse la Bretagne (mais avec toujours du beurre demi-sel)

Depuis 2017, Studio Contre Pistache continue de grandir et de s’exporter… Ses créations se retrouvent dans des boutiques pointues et des restaurants branchés.

Elle collabore avec Méréo à Rennes, pour qui elle a conçu toute la vaisselle. Elle participe à des pop-ups et salons comme le Brunch des Créateurs, où elle dévoile en avant-première ses nouvelles collections. Du fait-main, du réfléchi, du durable.

La céramique, un manifeste contre l’ennui (et les assiettes fades)

Pour Camille, la céramique n’est pas qu’un objet de déco. C’est une façon de consommer autrement, de valoriser un savoir-faire, de donner du sens aux objets du quotidien.

Elle milite pour une fabrication artisanale, durable et raisonnée. Ses créations ne sont pas là pour être remplacées à chaque nouvelle tendance. Elles sont faites pour durer, être utilisées, et surtout, être aimées.

Aujourd’hui, elle continue d’expérimenter, de tester et d’inventer. Parce qu’un bon objet, c’est un objet qui vit.

Retrouvez l'univers de Camille Esnée sur instagram ainsi que sur son site

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